Calendrier des formations escalade
saison 2023
FORMATION SECOURS EN ESCALADE
Samedi 17 juin 2023 en SNE – Secteur Nord
Date limite d’inscription : vendredi 09 juin 2023
(En collaboration avec le PGHM)
Attention pour le secteur Mocassins à Fleurs Jaunes, les 20 premières voies sont fermées !
Un éboulis nous a été signalé en haut de falaise avec des chutes de blocs conséquents. Tout le secteur est donc fermé, le temps que nous puissions intervenir.
Actualisation au 01/05.
Le secteur reste fermé. Une première purge a eu lieu, une nouvelle inspection et potentielle purge doit être à nouveau programmée.
Actualisation au 07/05.
3 voies restent fermées, des purges étant encore nécessaires.
« Mocassins rusés », Près de toi »; « Bichique fougueux »;
Le risque de chute de pierre demeure quand même, sur l ensemble du site, comme sur tout site d escalade de l île.
Purge secteur Mocassin
Après plusieurs mois d’attente et de préparation, le mois d’avril sonne le retour de la Coupe du Monde d’escalade. Comme à son habitude, c’est le circuit de bloc qui ouvrira les hostilités. Cette année, rendez-vous en Asie pour la première étape. 171 athlètes de 40 pays seront présents à Hachioji pour trois jours de compétition (21 au 23 avril 2023).
Oriane BERTONE, licenciée au club 7a L’Ouest, sera au départ de sa troisième saison internationale avec les élites. Championne de France de bloc Sénior au mois de février, la jeune grimpeuse, évoluant désormais au Pôle France de Fontainebleau, est en quête d’une première victoire sur le circuit mondial, et de la qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Elle sera accompagnée d’une autre athlète Péi : Fanny GIBERT.
Allez la Réunion !!
Programme (heure Réunion) :
Oriane BERTONE
Vendredi 21 avril 2023
Samedi 22 avril 2023
Dimanche 23 avril 2023
Diffusion : Les demi-finales et finales seront à suivre en direct sur la chaîne Youtube de l’IFSC, ou sur les antennes de Eurosport.
Ce week-end (15 & 16 mai 2023) se tient à Arnas une Coupe de France de difficulté. Cette étape constitue une première partie de la sélection en Equipe de France de difficulté Jeunes pour la saison internationale.
Coté Réunionnais, le Saintleusien Sam POULLAIN (U20), qui a déjà connu l’Equipe de France de difficulté Jeunes les saisons passées, est en quête du maillot tricolore.
Déjà sélectionné pour la saison internationale de difficulté Jeunes, son camarade du Pôle Espoir, Max BERTONE, participera à l’étape de Coupe de France de difficulté en Sénior.
Allez la Réunion !
Cette année encore, il rencontre un succès auprès des licenciés et non licenciés, dont l’objectif est de se former vers une pratique autonome et sécuritaire, en falaise et en grande voie. Les grimpeurs sont au top, et en redemandent malgré des journées bien denses !
Bravo à eux pour leur implication, et merci à Eric et Lorane pour l’encadrement !
Le week-end dernier (samedi 1er et 2 avril 2023), une quinzaine de grimpeurs et d’agents de l’ONF, tous bénévoles, sont montés sur le plateau sommital du Piton de Sucre, à Cilaos. Il s’agissait de réaliser une opération de lutte contre les Espèces Exotiques Envahissantes sur une zone difficile d’accès et sur laquelle se trouve une relique de forêt semi-sèche contenant des espèces rares et protégées, telles que le Bois de Mussard ou encore le Bois de Poivre. Ce chantier exceptionnel a pu être mené grâce au partenariat établi entre La Ligue Réunion de la Montagne et de l’Escalade (LRFFME) et l’Office National des Forêts (ONF) de La Réunion.
Le Piton de Sucre
Eric POULLAIN, Responsable de la gestion des sites naturels d’escalade pour le compte de la LRFFME explique: « Cette action s’inscrit dans le cadre d’un programme local : PARADE (Programme Associatif de Restauration et d’Aménagement Durable en Escalade). La finalité de ce programme est d’améliorer d’un point de vue environnemental les sites de pratique de l’escalade sur l’île, notamment d’améliorer la diversité faunistique, floristique et si possible de restaurer les populations endémiques.
Jusqu’à présent, nous avons mené des actions d’enlèvement des déchets ou encore de replantation sur certains sites d’escalade, en partenariat avec le Conservatoire Botanique National des Mascarins ou encore Kélonia. Le site de Fleurs jaunes, à Cilaos, est un site emblématique de l’escalade réunionnaise et qui attire un bon nombre de grimpeurs. Nous avons des soucis d’envahissement avec des espèces exotiques sur site mais également des problèmes d’érosion. Nous avons donc rencontré l’ONF et le Parc National de La Réunion, afin de monter des projets de préservation sur cette zone. »
Ce weekend, il s’agissait de la concrétisation d’un projet mené avec l’ONF pour une lutte contre les EEE sur le plateau sommital du Piton de Sucre. Deux repérages avaient été effectués préalablement par la LRFFME avec l’ONF et le Conservatoire Botanique National des Mascarins (CBNM) afin de préparer le chantier et de dresser un inventaire de toutes les plantes et espèces rares sur cette zone.
Montée sur le plateau
Selon Julien Triolo, Responsable du pôle écologie à l’ONF, « Le Piton de Sucre, avec le Piton d’Anchaing, la Grande Chaloupe et le bas de la forêt de Mare Longue, fait partie des 4 sites classés comme exceptionnels dans le patrimoine mondial de l’UNESCO, mais se trouvant hors du coeur du Parc National de La Réunion. L’ONF, et en particulier le Pôle Écologie, a donc développé un plan d’action spécifique à chacun de ces quatre sites qui ne sont pas couverts par la charte du Parc National. Cette action s’inscrit dans un projet de création d’une aire de conservation intensive (ACI) grâce à un partenariat avec le Conservatoire Botanique et le Parc National. Le Piton de Sucre abrite des reliques de forêt sèche et des espèces rares. L’idée était donc d’initier un programme de sauvegarde de cette flore et de pouvoir aussi à terme replanter les espèces rares qui connaissent des problèmes de régénération. Avant cela, il y a eu tout un programme de sauvegarde des espèces rares en partie basse du Piton depuis 5-6 ans. Mais les ouvriers de l’ONF ne peuvent pas accéder à la partie haute, qui n’est accessible que par voie cordée. Là-haut, se trouve cette forêt sèche qui est la plus préservée du Piton de Sucre, où les connaissances botaniques étaient très lacunaires, avec aucun point d’espèce rare connu. Aussi, quand Éric Poullain, de la LRFFME, est venu me voir pour me parler de son projet de restauration des espaces naturels d’escalade, j’ai proposé ce projet de participation à la sauvegarde de cette forêt sur le Piton de Sucre, avec les personnes de l’escalade. »
Eric Poullain rajoute : « Ce projet nous intéressait tout particulièrement parce que l’accès au plateau sommital ne se fait qu’avec des cordes et donc c’est difficile pour des organismes publics d’aller mener des actions là haut, alors que nous tissu associatif, spécialisé dans l’escalade, cela ne nous pose aucun problème de monter sur ce plateau et de mener une lutte contre les EEE. »
Julien TRIOLO est ravi car ce projet « a permis de réaliser des cartes précises de localisation des espèces et de contribuer à l’inventaire régional ». Il constate que « la forêt sèche du Piton de Sucre est très préservée à l’échelle de ce cirque qui est très défriché » mais « beaucoup d’espèces envahissantes pourraient menacer la pérennité de cette forêt à terme : le troène, le choca, le galabert mais également l’avocat marron. »
La première journée de ce chantier bénévole qui réunissait des grimpeurs et des agents de l’ONF, a donc consisté à arracher, couper ou encore écorcer les pestes végétales identifiées, sous le contrôle de Léa Marie, experte en botanique et chargée de mission au sein du pôle écologie de l’ONF. D’après Léa : « C’est une structure forestière qui a l’air relativement intègre. On a observé plein de semis d’espèces indigènes, donc je pense que si on enlève les espèces exotiques, les indigènes vont reprendre. L’opération a permis d’intervenir sur près d’un hectare. Mais il faudrait y retourner 2 ou 3 fois par an pour lutter à nouveau dans les endroits oùon est déjà passé et pour éviter que les pestes ne reviennent ».
Merci aux bénévoles !
La deuxième journée du week-end a été consacrée à l’escalade. Elle a permis d’initier les agents de l’ONF aux joies de la grimpe afin de joindre l’agréable à l’utile.
L’action est à renouveler. En effet, d’après Eric Poullain : « C’est une action qui s’inscrit sur du long terme. Le est vaste, on ne va pas éradiquer les exotiques en une seule action. L’idée serait d’intervenir avec l’ONF au moins 2 fois/an pendant plusieurs années. En tout cas, c’était une super première journée d’échange. Je pense que tout le monde y a trouvé son compte. On a mené une action, je l’espère, productive de lutte contre les espèces exotiques envahissantes. Nous verrons sur le long terme ce que cela donne. Mais la journée de lutte et la journée de partage, avec découverte de l’escalade est une réussite complète. Action à reproduire. »