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Fanny Gibert a malheureusement bien mal entamé son circuit. Un bloc 1 tout en sensations dont elle ne trouve pas le sommet. Et c’est tout espoir de qualification pour les phases finales qui s’envole. La Française a eu beau flasher ses trois bloc suivants, rien n’y a fait : celle qui portait tous les espoirs français de podiums internationaux la saison passée ne grimpera pas en demi-finale samedi et termine 23e des Championnats du monde 2016. « N’ayons pas peur des mots c’est une grosse déception. Elle grimpe bien sur l’ensemble du circuit, mais cet échec d’entrée de jeu plombe sa compétition. C’est dommage », déplore Rémi Samyn, entraîneur national du bloc avec Nicolas Januel.

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Les Championnats du Monde 2016 débuteront demain mercredi 14 septembre et se clôtureront dimanche 18 septembre à Paris. Ils regroupent les 3 disciplines de l’escalade : la difficulté, le bloc et la vitesse.

2 réunionnaises, membres du Pôle d’Excellence sportive d’escalade seront présentes à ce moment grandiose de l’escalade : Fanny Gibert (7alouest) qui est sélectionnée en Equipe de France pour participer à l’épreuve de bloc et Elma Fleuret (7alouest), championne du monde 2015 en cadette, concourra chez les sénior dames pour l’épreuve de vitesse.

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Derrière le spectacle, il y a le défi technique. A 24h du début des compétitions, Vincent Caussé, grand chef d’orchestre des Championnats du monde nous emmène dans les coulisses de la plus grande compétition d’escalade jamais organisée.

 » Je n’ai pas peur de le dire : nous avons organisé la plus belle compétition d’escalade au monde en 2012. On n’avait qu’une hâte depuis : faire encore mieux !  » Avec un tel objectif affiché de son président Pierre You, la FFME se devait de mettre les petits plats dans les grands pour organiser cette édition 2016 du sommet mondial de l’escalade.

Organiser les Championnats du monde d’escalade est avant tout un défi technique. Parce que mettre sur pied quatre compétitions d’escalade – le bloc, la vitesse, la difficulté et l’handi-escalade, sur trois structures différentes dans la plus grande arène de France, ça oblige a emmené un peu de matériel. Au total cela représente la contenance de 17 semi-remorques ! « La direction de l’AccorHotels Arena nous a fait remarquer que – l’organisation du Supercross mise à part – nous sommes ceux qui amenons le plus de matériel dans l’arène. »
Avec une problématique de taille : « on ne peut pas faire rentrer les camions dans l’enceinte. Alors nous perdons beaucoup de temps en manutention pour amener tout le matériel dans la salle », commente l’organisateur.

Et c’est pour cela que chaque minute compte : « nous avons reçu les clés de l’AccorHotels Arena samedi matin et tout doit être prêt le mardi soir. 18 heures de montages par jour : l’équipe de 28 monteurs et 15 techniciens a 72 heures pour tout préparer. » Et a posteriori, moins de temps encore pour le démontage : « les compétitions terminant le dimanche soir et « l’état des lieux » étant le lundi à minuit, nous aurons 30 heures. Pas une de plus. »

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